Florennes (prov. de Namur ; anc. dans la
Pté de Liège)
Paroisse (église collégiale et paroissiale - cure) /
Doyenné de Florennes / Diocèse de Liège /
Collateur : l’abbé de Florennes
Paroisse (cure de 2e classe) : rétablie en 1808
/ Doyenné de Florennes (1837) / Diocèse de Namur
(1808)
Édifice du culte : église collégiale
Saint-Gengulphe de Florennes
O. 129-1
Copie du registre paroissial des baptêmes
(1766-1792), des mariages (1766-1792) et des
sépultures (1771, 1783, 1792), sous le vicaire
(persona) Jean-Baptiste Richir, avec le curé
(pastore et decano) Barthélemie Malaise, ensuite
avec le curé Pierre-Joseph Pirson. 1 livre relié
in-f°
Voir la note écrite par le curé Jacques-Joseph
Lecocq le 24 juillet 1796, à la fin des mariages de
1790, et dans laquelle il déclare que le présent
registre est une copie. L’ancien registre lui a été
arraché des mains, avec menaces, par le commissaire
français et sa séquelle.
Voir également la note explicative de l’abbé
Édouard-Joseph Clausset (1877/1926-1939), au verso
de la seconde page de garde.
Le prédécesseur de Barthélemy Malaise comme doyen de
Florennes fut Pierre-Joseph Philippart, curé de
Mettet.
Barthélemy Malaise naquit vers 1695 et décéda en
1780. Il fut doyen du concile (ou doyenné) de
Florennes (1747-1780). Il aurait également été curé
de Mettet.
Pierre-Joseph Pirson († 1785 ?) fut coadjuteur
de Barthélemy Malaise à partir de 1773 jusqu’à la
mort de celui-ci en 1780. Il aurait habité un
ermitage de Florennes à partir de 1779. Il se peut
qu’il succéda à Barthélemy Malaise comme curé de
Florennes l’année suivante (1781). Le dernier acte
de mariage qu’il signa datait du 4 novembre 1781.
Le premier acte de mariage signé par Pierre-Joseph
(ou Louis-Joseph) Jennart († 1794) en tant que
curé-doyen de Florennes, fut du 18 septembre 1785.
Il avait été élu à ce ministère en 1780, en
remplacement de Barthélemy Malaise, décédé. Il fut
également curé de Daussois (1764-1794).
Le dernier acte de mariage signé par Jean-Baptiste
Richir (Charleroi, 1717 - ?, 1806), datant du 7
juin 1792, l’acte suivant du 1er juillet 1792 fut
rédigé par Léopold Dubois. Ce dernier fut lui-même
remplacé par Jacques-Joseph Lecocq (Charleroi, 1750
- Florennes, 1834) qui sera curé de Florennes, de
1792 jusqu’à sa mort. – Léopold Dubois étant décédé
après quelques jours de ministère seulement, le 4
juillet 1792.
O. 129-2
Obituaire. Tome I
Chassereau des rentes des obituaires dues à la
fabrique de l’église collégiale Saint-Gengulphe de
Florennes, par paroisses du doyenné de Florennes,
(1721) 1804-1808. 1 livre relié
Note : Un chassereau était un inventaire de
biens, spécialement d’immeubles, avec l’indication
des locations.
O. 129-3
Obituaire. Tome II
Registre des rentes dues à la fabrique de l’église
collégiale Saint-Gengulphe de Florennes et obituaire
renouvelé en 1810, 1810-1813. 1 livre relié in-f°
Avec à l’endroit une table alphabétique des
individus qui doivent à l’obituaire et à la fabrique
d’église.
Contient en plus la liste des débiteurs insolvables
et les résolutions prises par le conseil communal de
Florennes en date du 9 janvier 1810, approuvée par
le sous-préfet de l’arrondissement de Dinant le 18
mars 1810. 1 cahier relié in-f° relié
O. 129-4
Documents divers, (1721, 1790) 1798-1867. 1 liasse
Contient :
(1) un relevé explicatif et un inventaire du
mobilier de l’église collégiale Saint-Gengulphe de
Florennes, 27 pluviôse an VI (15 février 1798),
établis conformément à la loi du 5 frimaire an VI
(25 novembre 1797) relative aux corporations laïques
supprimées.
Note : La loi du 5 frimaire an VI (25 novembre
1797) supprimait, dans les départements réunis par
la loi du 9 vendémiaire an IV (1er octobre 1795),
les chapitres séculiers, les bénéfices simples, les
séminaires et toutes les corporations laïques des
deux sexes. Voir plus particulièrement l’art. 2 qui
disposait : Immédiatement après la publication
de la présente, les directions des domaines
nationaux établies dans chacun de ces départements
nommeront des commissaires qui se feront représenter
les registres et comptes de régie, les arrêteront,
formeront un résultat des revenus et des dépenses et
des époques de leurs échéances, dresseront un état
de l’argenterie des églises et chapelles, effets de
sacristie, bibliothèques, livres, manuscrits,
médailles, tableaux, et généralement de tous les
objets renfermés dans les établissements supprimés.
(Rec. des lois françaises (Coll. de Huyghe), 1re
sér., t. 17, cah. 49, pp. 23-26 / Bulletin des lois,
n° 161 (n° 1577).)
(2) un extrait bilingue, de 1790, du testament du
vicaire Jean-Baptiste Richir (1717-1806), pour
plusieurs fondations, rédigé en latin et en
français.
(3) un acte du notaire Piret, à Florennes, du 24
vendémiaire an XI (16 octobre 1802), concernant une
vente à crédit d’un verger de Jeanne-Thérèse Maseaux
à Jean-Jacques Pestiaux, dont la première échéance
sera de cinq quartes à racle d’épeautre payables aux
pauvres de Florennes ; cinq extraits d’actes
notariés concernant une rente sur une maison située
sur le trieu de Florennes, de feu Guillaume-Joseph
Jacquet, bien hypothéqué lors de la possession de
celle-ci par Florent-Joseph Develette (24 messidor
an XI / 13 juillet 1803, 22 juin 1813), et des actes
de rentes au profit des pauvres de la commune (20
juin 1823, 23 mai et 12 novembre 1829), délivrés au
bureau des hypothèques de Dinant le 11 décembre
1841.
Note : Guillaume-Joseph Jacquet fut chanoine
(1745-1781) et receveur des rentes du bénéfice Saint
Barnabé à Florennes (1745). Il était le frère de
Jean-Ferdinand. - Florent-Joseph Develette (* 1766),
fut prêtre et ancien chanoine de Florennes,
demeurant à Bouvignes-sur-Meuse. Il n’avait plus de
fonction depuis le concordat de 1801.
(4) un dossier concernant la fondation des bourses
d’études créée par Guillaume Méloz, chanoine de
Florennes, pour études ecclésiastiques faites par
des descendants proches ou éloignés de la
famille : extrait du testament fondateur du 15
avril 1721 ; extrait de la collation d’une
bourse (15 septembre 1823) ; délibération pour
l’annulation de diverses rentes (25 janvier 1843),
séances (1843-1863) et correspondance (1834,
1843-1867) ; compte de recettes et de dépenses
(exercice 1861) ; liste des individus qui
jouissent de la bourse, pour les Humanités /
Philosophie et Théologie (1819-1831, 1838-1866),
liste des comptes annuels créés et renvoyés par la
députation permanente des États provinciaux, puis du
conseil provincial de Namur (1822-1867), et liste
restée vide des archives de la bourse d’études
remises à la commission provinciale.
Note : L’administration des bourses d’études
fondée par le chanoine Guillaume Méloz, fut rétablie
par arrêté ministériel du 16 septembre 1820. – Les
commissions provinciales de bourses d’études furent
créées conformément aux art. 18-22 et 30 de la loi
du 19 décembre 1864 relative aux fondations en
faveur de l’enseignement public ou au profit des
boursiers (Moniteur belge, 24 décembre 1864 / 34e
année (4e trimestre), n° 359, pp. 6121-6124),
exécutée par arrêté royal du 7 mars 1865, en ce qui
concerne les commissions provinciales (art. 18), qui
disposait en son art. 36 : Dans le mois de la
notification des arrêtés qui seront pris en
exécution de l’art. 49 de la loi, les
administrateurs et les receveurs actuels des
fondations de bourses d’étude remettront au
secrétariat de la commission provinciale tous les
titres et documents dont ils sont dépositaires et
qui, concernent les fondations administrées par eux.
/ Dans le même délai, ils appuieront leurs comptes
et les soumettront à la députation permanente, qui
les arrêtera sauf recours au Roi en cas de
réclamation. / S’il y a refus ou retard de la part
des administrateurs ou des receveurs, la remise des
titres et documents ainsi que le recouvrement du
reliquat seront poursuivis conformément aux articles
26 et 27 de la loi. (Moniteur belge, 12 mars 1865 /
35e année (1er trimestre), n° 71, pp. 1177-1180.)
(5) des factures relatives aux fournitures et à
l’entretien de l’église collégiale Saint-Gengulphe
de Florennes (hosties, cire, chandelles, linge,
récurage des cuivreries, etc.), 1813-1830.
(6) les indulgences accordées à l’occasion de la
restauration de la chapelle Saint-Pierre par le pape
Pie VI (1717-1775-1799) en 1781, confirmées par son
successeur Pie VII le 25 septembre 1821, la
publication de ces indulgences étant approuvée par
Mgr Charles-Joseph-François de Pisani de la Gaude
(1743-1826), évêque diocésain de Namur (1804-1826),
le 1er avril 1822.
(7) un dossier concernant l’origine de l’école des
filles de Florennes :
Maison laissée à la fabrique de l’église collégiale
Saint-Gengulphe de Florennes par le chanoine
Jean-Jacques Guyaux († 30 août 1806), par testament
du 25 février 1806, déposé au tribunal de première
instance de Dinant le 8 septembre 1806 et approuvé
par le Ministre des Cultes le 28 mars 1807.
Procès : arrêt de la Cour impériale de Liège
(12 août 1811) confirmant celui du tribunal de
Dinant (8 février 1811) déclarant que la grange
annexée à la maison Guyaux fait partie du legs fait
par le chanoine à la fabrique de l’église collégiale
Saint-Gengulphe de Florennes. Demande de poursuites.
– Frais.
États d’ouvrages faits à cette maison (occupée par
le médecin, puis par Joseph Lanvaux, dit Cadace),
1817-1829.
Contient en plus un inventaire complet des archives
paroissiales de Florennes, dressé en 1937, par
l’abbé Édouard-Joseph Clausset (1877-1939),
curé-doyen de Florennes (1926-1939), 18 p.
Remarque générale :
Documents remis à l’Évêché de Namur.
Voir également
Franchimont
INVENTAIRE RÉALISÉ PAR FRED STAUDER, HISTORIEN -
UCL